Patrimoine historique et naturel

Site naturels

Vigneux-de-Bretagne possède un site naturel remarquable. Son bocage, justifiant une active agriculture d'élevage, est caractéristique de la commune, notamment en raison de son relief qui dessine vallées et bocage et grâce à la présence importante de l'eau avec le Gesvres et le Cens.
On peut également noter l'existence de plusieurs ruisseaux venant les alimenter : le Quiriex, Le Choizeau, Le Fripotin, Le Vernay et Le Castaly.

L'étang du Choizeau

L'étang du Choizeau a été mis en eau en 1968. Avant, l'espace était couvert de jardins potagers. Le ruisseau du Choizeau traversait ces jardins et venait notamment alimenter un lavoir situé au bord de la route du côté des actuels ateliers municipaux, avant de poursuivre sa course jusqu'au Gesvres qu'il rejoint avant La Pinelière.
C'est en aménageant la route d'entrée du bourg, notamment pour atténuer sa forte pente, que Madame Nicole Hersart de la Villemarqué, maire, eu l'idée de construire un barrage, et d'établir un étang.
Ce site, paisible et admirable, au cœur de Vigneux-de-Bretagne, est un des grands attraits de la commune.

La Vallée du Gesvres

Le Gesvres prend sa source à Vigneux-de-Bretagne, et passe par Treillières et La Chapelle-sur-Erdre, pour finalement venir se jeter dans l'Erdre.
Dans son sillon verdoyant de 25 km de long, la vallée du Gesvres dévoile un milieu écologique foisonnant. Encaissée au sol frais, elle permet d'observer des espèces rares dans l'Ouest telle que l'osmonde royale. La faune ravira ses amateurs car les différents biotopes de la vallée sont le siège d'une vie intense où l'on retrouve de petits mammifères et des oiseaux migrateurs nombreux.
Outre sa richesse écologique, la Vallée du Gesvres est également chargée d'histoire et d'un patrimoine composé de châteaux et d'anciens moulins. Cette vallée discrète mais empreinte de charme est considérée comme l'un des plus majestueux milieux naturels autour de Nantes.  

 

 

Le Cens

Le Cens prend sa source sur la commune, près du château de Buron, et traverse ensuite les communes de Sautron, d'Orvault et de Nantes. Long de 23 kilomètres, il se jette dans l'Erdre. Plusieurs parcours, allant du centre de Nantes à Vigneux, permettent de découvrir l'étendue et la beauté de cette rivière, au cœur de laquelle vivent une faune et une flore variée.


  

Les sentiers

La commune compte cinq itinéraires balisés de randonnée :

  • La boucle de Sévigné
  • La boucle de La Paquelais
  • La boucle du Moulin
  • La liaison du méridien
  • La liaison d'un bourg à l'autre

Ces balades permettent de découvrir le bocage, le patrimoine, ainsi que les nombreux cours d'eau qui sillonnent la commune.

>> Plus d'information sur les sentiers et randonnées 

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Sites historiques

La commune possède de très beaux témoins du passé : églises, châteaux, fontaines...
De nombreux ouvrages en pierre ponctuent les coteaux, les bocages et les vallées, et témoignent du passé historique de la commune. Des maisons, tours, lavoirs, moulins à vent, pressoirs, ponts et puits, calvaires... marquent la présence de l’homme dans un environnement naturel préservé.

Le lavoir - Espace Marcel Poulizac

Anciennement situé sur le site privé du Bois Rignoux, le lavoir a fait l'objet d'une réhabilitation et a été replacé sur la berge de l’étang de Choizeau début 2016.  

Historique

Le site du Bois Rignoux, construit au cours du 16è siècle, abrite plusieurs étangs. Au bord de l’un d’eux, se situait un ancien lavoir en ruines dont les équipements internes avaient disparu (chaudières, pontons, places). La partie la plus ouvragée intacte, méritait, après rénovation, d’être réhabilitée. Les bénévoles de l’association du Patrimoine de Pays de Vigneux-de-Bretagne ont décidé de mener une intervention de sauvetage. L’édifice, construit avec les moyens techniques de l’époque, arrivait en fin de vie et l’ensemble de l’ouvrage menaçait de s’écrouler et de disparaître dans l’étang du Bois Rignoux. La décision a été prise par la municipalité de préserver cet ouvrage historique et d’en confier la réhabilitation à l’association du Patrimoine de Pays de Vigneux-de-Bretagne. Après une réunion publique en 2012 et de nombreuses questions sur le choix du site de réinstallation (un lavoir ne peut se situer que près d’un point d’eau), le site de l’étang de Choizeau, propriété communale, a été choisi. Grâce au travail des bénévoles et aux artisans locaux sollicités, cet ouvrage magnifique, à usage de kiosque, est reconstruit dans un lieu accessible au public, restituant ainsi à cet édifice historique une utilité contemporaine. Ce projet a été mené à bien grâce aux différentes aides publiques et privées (notamment les aides du programme LEADER).  

Espace Marcel Poulizac

Marcel Poulizac a été à l’origine du projet de restauration et de déplacement du lavoir. Président fondateur de l’association du Patrimoine de Pays et conseiller municipal pendant deux mandats, il a également été à l’origine de plusieurs associations vignolaises, dont le Comité des Associations, et a écrit des ouvrages sur l’histoire et le patrimoine de la commune. Marcel Poulizac est décédé en février 2014. Afin de saluer son investissement dans ce projet de réhabilitation, le site du lavoir a été baptisé "Espace Marcel Poulizac".

 

 

La fontaine Saint Martin

S'il y a bien une légende à Vigneux-de-Bretagne, c'est celle de la fontaine Saint Martin.
Dans les temps anciens, la rivière qui coule au pied du village de Vigneux-de-Bretagne donnait une eau assez fade, impropre à la cuisine et dont l'eau dure lavait mal le linge.
Les femmes se plaignaient souvent dans leurs prières à Saint-Martin, patron de la paroisse, soit de leurs maris qui buvaient trop et les frappaient, soit des soucis de leur cuisine.
Un jour, Saint-Martin leur apparut au lavoir et dit : "Si vous voulez la paix et le bonheur dans ce village, arrachez toutes les vignes qui sont source de péché pour vos maris et de débauches continuelles. Je vous promets, qu'ici, jaillira ensuite une source d'eau pure dont vous apprécierez les vertus".
La vigne disparut bientôt de la commune au profit du blé et de l'élevage.

Près de la rivière (le Choizeau), une fontaine jaillit, dont l'eau n'a pas son pareil pour faire cuire les légumes.  En reconnaissance, on éleva la niche qui protège la source.

Au sommet, on peut encore voir le cheval de Saint-Martin qui, dans le passé, fut décapité. Les mauvaises langues disent, qu'au lavoir, les femmes sont si bavardes que le Saint en a eu "la tête cassée" (légende populaire). La fontaine existe toujours. Un parking a été construit devant le lavoir. Le déversoir de la fontaine qui alimentait le lavoir passe en souterrain pour rejoindre la rivière Gesvres après avoir traversé l'étang du Choizeau.

 

 

 

Les moulins à vent

Au XVè siècle, l'usage des moulins à vent s'établit à Vigneux-de-Bretagne, particulièrement sur les sites du coteau, où les ailes pouvaient recevoir des vents de toutes les directions. Ces premiers moulins ont disparu, remplacés au XVIIIè siècle pour la plupart, par d'autres plus hauts et plus performants, construits souvent au même endroit, utilisant les anciennes pierres de l'ancien moulin.

Le moulin de la Nation a été construit en 1791. Il a fonctionné jusqu'au début du XXè siècle. Les mécanismes internes sont conservés, mais les ailes ont disparu, victimes d'un impôt qui était jadis perçu sur la présence des ailes : un moulin pourvu de ses ailes, même délabrées, était censé pouvoir moudre. Raison suffisante pour que la plupart des propriétaires ayant arrêté leur moulin en aient fait démonter les ailes. Toute la coiffe pouvait tourner autour d'un pivot central afin d'orienter les ailes selon le vent. Cette disposition était facilitée par une toiture en lattes de bois, plus légère que l'ardoise.

Les hauts plateaux de l'ouest de la commune, à une altitude de 78 et 90 mètres, ont vu tourner les ailes de huit moulins à vent. Ils ont tous aujourd'hui perdu leurs grandes ailes. Mais quatre d'entre eux sont encore habités, en bon état de conservation.

Le Moulin Neuf

Le Moulin Neuf a été construit en 1702 et demeure comme un témoignage d’un temps passé au même titre que les moulins de la Babinière, de Bel Air, de la Nation, de Rohanne et de la Folie, juchés sur les hauts plateaux de l’ouest de la commune.

Le Moulin Neuf a été reconstruit par l'association du Patrimoine de Pays en 2005. Sa gestion a été confiée à l'association de l'Ecomusée Rural du Pays Nantais. Ce site est un outil pédagogique incontournable ouvert au public.

» Renseignements : www.ecomusee-rural.com - 02 40 57 13 21 ou 02 40 57 14 51  

Les églises

La commune de Vigneux-de-Bretagne compte deux églises : Saint-Martin à Vigneux-de-Bretagne et Sainte-Trinité à La Paquelais.

L'église Saint Martin - Bourg de Vigneux

L'église primitive de Vigneux-de-Bretagne datait de 1402.
En 1860, alors en ruine, elle fut démolie pour permettre de reconstruire, à la même place, l'église actuelle. Dans les fouilles, on retrouva la statue équestre de Saint Martin, patron de la paroisse. Cette statue est actuellement présente dans l'entrée de l'église.
Les pierres qui subsistent de l'église primitive sont rassemblées dans le Petit Calvaire à la sortie ouest du bourg.Le clocher s'élève à 49 mètres au-dessus du parvis de l'église.
Le chemin de croix, composé de 14 tableaux, a été posé en 1926. Il est l'oeuvre du peintre Sauvage, de Courbevoie.

Vigneux paya un lourd tribut à la guerre 1914-1918 : 144 morts dont les noms sont inscrits sur deux plaques près du porche.

L'église Sainte Trinité - Bourg de La Paquelais

En 1850, commencent les travaux de l'Eglise de La Paquelais. Les habitants de La Paquelais, malgré les avis contraires du conseil municipal, constuirent en 1850 leur propre église, sous l'impulsion de Théophile Ceineray, propriétaire du Bois Rignoux et notaire de Vigneux. Ils établirent aussi un cimetière à peu de distance.
En 1840, on installa une première cloche de 490 kg, baptisée Marie-Lucie. Une seconde cloche la rejoignit peu de temps après.

Une plaque à l'intérieur de l'église évoque les 68 habitants de La Paquelais tués pendant la guerre 1914-1918.

En 1937, au cours d'un orage, l'église prit feu et le clocher fût entièrement détruit. Il fût reconstruit en 4 mois.     

 

Les châteaux

Château de la Bretonnière

Il n'existe malheureusement aucun document connu concernant la construction du château de la Bretonnière. Elle remonterait au XVème siècle. Il semblerait qu'il ait été un ancien pavillon de chasse des Rohan. La partie restante, la plus ancienne, est une petite tour du XVIème siècle. Le reste du château date des XVIIIè et XIXè siècle. Le château passa aux mains des Charette, ensuite aux Monti de Rezé, puis à M. d'Izarn. Il appartient actuellement à la famille de la Grandière.

Château du Bois Rignoux

En 1870, la famille COSSE-DUVAL, prospères industriels nantais, fit édifier, sur trente hectares de bois et prairies agrémentées de deux étangs, une belle maison de maître et sa chapelle attenante. En 1962, elle appartenait à M. et Mme EGONNEAU, négociants en porcs, qui la vendirent à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie de Nantes pour en faire une maison de convalescence.

Château du Buron

Le Château du Buron, dont les travaux de construction débutèrent en 1345 pour s'achever en 1385, fut, durant quatre siècles, la propriété des ducs de Rohan. En 1408, Béatrice de Clisson, femme d'Alain VIII, vicomte de Rohan, hérita de la châtellerie de Blain. Le marquisat de Blain s'étendit sur 17 paroisses. En dehors de Blain et du Buron, les Rohan possédaient 34 autres seigneuries. A la suite de mariages, le château du Buron appartenait, au XVIIème siècle, à Madame de Sévigné. En 1700, il fut vendu à la famille Hersart de la Villemarqué, qui le possède encore.

Chateau de la Bretonnière

Château de La Bretonnière

 

 

Le piloir à pommes de Valais

En 2014, les bénévoles de l'association du Patrimoine de Pays de Vigneux-de-Bretagne, avec l'aide des services municipaux, on redonné vie au vestige du piloir à pommes de Valais.

Le piloir (ou broyeur) à pommes de Valais est une énorme rigole en pierres de 10 mètres de diamètre. Dans la rigole, roulait une roue en bois d’ 1,80 m de diamètre qui écrasait les pommes afin d’en extraire ensuite le jus. Cette roue était actionnée par un cheval, attelé à l’extérieur, ou bien par des boeufs.
Le broyeur est constitué de 23 blocs de granit ; le plus long mesure 2,10 m ; l’ensemble pèse environ 3 tonnes. Il a été taillé dans la carrière de La Favrie du Buron, puis transporté par des boeuf.

 

 

 

Les croix

76 croix sont réparties sur les chemins de notre commune. Elles ont chacune leur histoire et ont été érigées par des familles en remerciement d'évenements de leur vie. Les deux principales se trouvent dans le bourg de Vigneux-de-Bretagne: Le Grand Calvaire, construit en 1877 au lieu-dit Le Champ Fleuri domine le bourg ; de l'autre côté, sur la route du temple, se trouve le Petit Calvaire construit en 1874.

 

Le Grand Calvaire

Les ouvrages en pierre

De nombreux ouvrages en pierre ponctuent les coteaux, les bocages et les vallées, et témoignent du passé historique de la commune. Des maisons, tours, lavoirs, moulins à vent, pressoirs, ponts et puits marquent la présence de l’homme dans un environnement naturel préservé.

 

Le Pont au duc

 

 

Informations annexes au site